La présentation officielle du parcours aura lieu en janvier 2026

Kristoff débarque le jour le plus long

15 août 2014 - 20:06

Krister Hagen (Øster Hus-Ridley), Laurent Evrard (Wallonie-Bruxelles), Andreas Erland (Sparebanken Sør) et Petter Theodorsen (Ringeriks Kraft) ont lancé les hostilités dès le baisser du drapeau à Honningsvåg. Ils ont compté jusqu'à huit minutes d'avance au 45e kilomètre de course mais l'équipe Belkin ne leur a pas accordé de faux espoirs, bien que le capitaine de route néerlandais Stef Clement craignait au départ l'ampleur de la tâche en l'absence de David Tanner, contraint de quitter la course à cause d'une douleur à un genou.

Pour Giant-Shimano et Katusha, c'était aussi l'étape de leurs plus grands espoirs de victoire sur l'Arctic Race of Norway. Les coéquipiers d'Alexander Kristoff et Marcel Kittel se sont donc employés à réduire l'écart, mais alors qu'il était descendu sous les deux minutes à l'approche de la dernière heure de course, Hagen et Erland ont insisté et repris du champ mais leur rêve s'est évanoui à onze kilomètres du but. Trois bornes plus loin, une chute a éliminé Sondre Holst Enger (IAM Cycling), Danilo Napolitano (Wanty-Gobert) et Sam Bennett (NetApp-Endura) de la lutte pour le sprint.

Les trois grandissimes favoris, Thor Hushovd, Kristoff et Kittel, sont sortis indemnes de l'accrochage dans le peloton. L'équipe norvégienne Joker a courageusement tenté de prendre le pas sur les Pro Teams en s'installant en tête du pack au panneau des 5km. Giant-Shimano et Katusha ont cependant repris le dessus dans le final, Kristoff mettant à l'ouvrage son jeune compatriote Sven Erik Bystrøm, avant le lancement du sprint proprement dit, pour s'arroger un ascendant sur son rival direct. Sa volonté de battre Kittel cette fois était forte.

« C'était presque un sprint presque parfait pour moi, dit le vainqueur en référence, notamment, à la légère difficulté dans la ligne droite finale. C'était un peu chaotique mais dans le dernier virage, Sven a fait un excellent travail. Il devait me garder placé à l'avant du peloton. L'équipe a bien contrôlé la course dans son ensemble. A la fin, j'étais le plus rapide. Mais aux 300 mètres, je n'étais pas en position idéale, ça m'a rendu un peu nerveux mais je suis ravi du dénouement. Si je pouvais choisir l'endroit pour battre Kittel, ce serait sur les Champs-Elysées bien sûr mais c'est beau d'y arriver ici aussi. Ça me donne la confiance nécessaire pour le battre ailleurs à l'avenir. »

Les bonifications placent Kristoff en cinquième place au général mais il préfère ne pas trop promettre à ses fans. « L'étape de demain est trop dure pour moi, prévient-il. Je ne pense pas être en mesure de jouer le général de l'Arctic Race of Norway mais la dernière étape, dimanche, me convient et je vais plutôt me concentrer sur celle-là. »

Alors que Kristoff engrangeait sa douzième victoire de la saison, les plus prestigieuses étant Milan-San Remo et deux étapes du Tour de France (en l'absence de Kittel dans l'emballage final), Nordhaug a conservé sa position de leader au général en dépit d'une chute en milieu d'épreuve qui lui a surtout procuré quelques frayeurs. « C'est sans conséquence, informe-t-il. J'ai confiance en mes moyens avant l'étape de demain. Je crois fort en mes chances de remporter l'Arctic Race of Norway. »
La troisième étape, d'Alta à Kvænangsfjellet, s'annonce plus courte (132km) mais décisive pour la victoire finale avec sept kilomètres de montée pour terminer.

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