La présentation officielle du parcours aura lieu en janvier 2026

Le phénomène Kristoff

5 août 2015 - 14:55

« L'Arctic Race of Norway est très importante pour moi car c'est l'une des trois courses par étapes internationales en Norvège et comme elle se déroule peu de temps après le Tour, elle a un impact phénoménal », indique le sprinter de Stavanger, qui a pu se rendre compte l'an passé des répercussions immédiates de deux victoires d'étapes au Tour de France auprès du public scandinave. Déjà lauréat à Alta au deuxième jour de course, il a crucifié Thor Hushovd dans les deux cent derniers mètres de l'ultime étape pour s'imposer également à Tromsø. Deuxième au général, à seulement quatre secondes du vainqueur Steven Kruijswijk, il a compris à cette occasion qu'il pouvait également viser le classement final d'une course par étapes.

« J'avais manqué la première édition de l'Arctic Race of Norway », rappelle-t-il. Le 7 août 2013, au lieu de prendre l'avion pour Bodø, il s'était retrouvé à l'hôpital, à la veille du départ, victime d'une pneumonie bactérienne. « Je me suis rendu compte l'an passé à quel point c'est un événement fantastique. Le niveau de compétition est très bon et les gens du nord de la Norvège sont extrêmement chaleureux. Ils nous prennent dans leurs bras tellement ils sont heureux de nous voir et honorés qu'on vienne courir chez eux. »

« Ma vie quotidienne en Norvège n'a pas tellement changé depuis mes victoires au Tour de France 2014, Milan-San Remo et le Tour des Flandres, enchaîne-t-il. Il arrive que des gens m'arrêtent pour un selfie, mais quand je suis en vêtements de ville, c'est rare. Sur les courses en revanche, je suis accueilli comme une pop star. Mais je le prends de manière positive car le cyclisme est en train de s'installer fortement dans le paysage sportif norvégien et la Norvège assure sa promotion touristique par le cyclisme. Les images de l'Arctic Race of Norway, retransmises par les télévisions internationales, sont exceptionnelles. »

« J'ai très hâte d'y retourner, ajoute Kristoff, dont la meilleure place sur le Tour de France 2015 pour l'instant est troisième à Valence (15e étape). Je prévois une semaine de repos après l'arrivée à Paris, puis je vais me ré-entraîner pour l'Arctic Race of Norway. J'ai jeté un coup d'œil au parcours. Une étape semble dure. Mes ambitions dépendront de la difficulté réelle des côtes, des circonstances de course et de ma récupération des efforts du Tour de France. L'an passé, même dans la montée de Kvænangsfjellet, j'avais bien marché. Je prendrai les étapes jour par jour. Je serais déjà satisfait d'en gagner une et si je parviens à faire mieux, ce sera du bonus. »

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